Compost de bouse

Compost de bouse

Compost de bouse

Méthodes d’élaboration : le compost de bouse est une sorte de compost concentré réalisé avec de la bouse de vache additionnée de poudre de basalte, de coquilles d’œufs et des six préparations biodynamiques du compost.

Époques de pulvérisation : le compost de bouse peut s’employer plusieurs fois dans l’année, avant l’utilisation de la bouse de corne au début du printemps ou lorsqu’on intègre une grande quantité de matière organique fraiche dans le sol (engrais verts par exemple).

Un jour racine en période de lune descendante est optimale.

Conditions de pulvérisation : une fois brassé, le liquide conserve son efficacité durant 72 heures au moins. L’épandage dans un rythme de trois fois consécutives, à intervalle régulier, donne de bons résultats (un soir, un matin, un soir ; ou encore trois soirs de suite ; ou encore en trigone, suivant ainsi les indications du Calendrier des semis de M. Thun sur le rythme sidéral de la Lune).
Pour la pulvérisation, le jardinier peut utiliser une balayette et un seau. Si l’on emploie un pulvérisateur la pression ne doit pas être trop élevée, et il faut prendre soin de bien filtrer le liquide.

Brassage (dynamisation) : la préparation “compost de bouse” doit être diluée dans l’eau et brassée énergiquement durant 20 mn seulement avant d’être pulvérisée. La formation du vortex doit être énergique sans causer de projections d’eau. Les pentes de l’entonnoir formé doivent être les plus rectilignes possible, elles ne doivent pas former d’épaulement. Le vortex doit être aussi profond que possible et aller presque jusqu’au fond du récipient. Le chaos doit être vigoureux. Il faut rechercher un rythme actif et musical, sans pauses.

Récipient : idéalement, le récipient de brassage devrait être en bois, en poterie de grès (sans plomb), cuivre, en fer étamé ou émaillé. Il doit être bien propre et ne jamais avoir contenu de produit chimique. Il doit être plus haut que large, une forme légèrement conique est possible. On doit prévoir un volume total du récipient du double du volume à brasser pour permettre une bonne formation du vortex (tourbillon).

Eau : même si la qualité de l’eau à une importance moins déterminante que pour la “bouse de corne”, on devrait utiliser de l’eau de pluie conservée dans de bonnes conditions. À défaut d’eau de pluie, on peut utiliser de l’eau limpide d’un cours d’eau ou d’une source non calcaire. Les eaux du réseau contiennent presque toutes du chlore, des nitrates et des pesticides divers. Si l’eau de la ville est la seule disponible, il faut la laisser séjourner dehors dans un récipient ouvert pendant plusieurs jours, en la brassant brièvement de temps à autre. On devra veiller au pH et à la dureté de l’eau. Les eaux calcaires ou alcalines ne conviennent pas. On recherchera un pH inférieur à 6,5.

Quantité : une portion de 60 g, dynamisée dans 10 l d’eau, convient pour un jardin ou une surface jusqu’à 25 ares. En agriculture, on utilise 240 g de compost de bouse dans 25 à 35 litre d’eau par hectare.

Conservation : idéalement il faudrait utiliser ce produit dès réception. Il existe des caisses spéciales à double paroi emplies de tourbe pour la conservation des préparations. Un jardinier peut aussi conserver cette préparation dans un récipient en terre cuite, en grès ou en verre enfoui dans la tourbe dans un endroit abrité, à l’écart des pollutions électromagnétiques (une cave par exemple).

En pratique….

Le compost de bouse par Francis Pautrat.
1.    La Terre noire (le carbone est de retour)
2.    Le chapeau du compost de bouse
3.    Les vers de terre sont là,près de la surface qui grouille de vie…
4.    La structure du compost est déjà bien humidifiée au bout d’un mois.
5.    Il faut collecter 5 seaux de 15 l de bouse de vache,soit environ 50 kg.

Il faut trouver une surface propre pour le malaxage.La bouse additionnée de 500 gr de poudre de basalte et de 100 gr de coquilles d’œufs finement broyées est mélangée durant une heure (comme on ferait un mortier de ciment à la main). Il faut ensuite placer cette bouse ainsi dynamisée ,soit dans un vieux tonneau sans fond,ou dans une fosse dont les bords sont tapissés de rondins de bois (de préférence en bois blanc). Quand la fosse est a moitié remplie,on y ajoute dans des trous pratiqués avec un piquet, les cinq préparations du compost bio dynamique (Préparations de 502 à 506) c’est à dire: achillée millefeuille (502), camomille matricaire (503), ortie (504), écorce de chêne(505), pissenlit( 506). On pulvérise ensuite le préparat 507 (valériane) dynamisée pendant 5 à 10 minutes,sur le dessus de la fosse avant de la refermer. Au bout d’un mois,on sort le contenu de la fosse et on le mélange soigneusement pendant quelques minutes. A ce moment là, on peut ajouter de l’ortie hachée (qui devrait renforcer son action préventive sur la cloque du pêcher), personnellement j’y ajoute aussi des plantes que je « sent » bien et dont je dispose (bourrache et consoude),mais aussi des substances plus florales (lavande). Après cette opération,le compost de bouse peut évoluer encore de 1 à 5 mois en fonction de la saison et de la qualité de départ de la bouse. Son emploi régulier est justifié dans certains cas, par exemple sur des sols très calcaires, là où la matière organique est bloquée, ou quand de grandes quantités de matière organique sont immobilisées, à près récolte ou broyage d’engrais verts. La dose d’emploi est de 240 gr/ha ,après dynamisation de 20mn.L’épandage se fera trois fois consécutives (un soir ,un matin,un soir,ou trois soir de suite , ou bien encore en suivant le rythme sidéral de la lune). On peut aussi l’utiliser comme précurseur de compostage dans les étables et les stabulations, à la balayette, à l’arrosoir ou au pulvérisateur).

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